David Copperfield : De l'enfance à la jeunesse !

David Copperfield - Téléfilm de Peter Medak, 2000.

Au fond de chacun de nous sommeille un petit garçon qui ressemble à David Copperfield.
Si le roman de Charles Dickens touche autant, c'est qu'il réunit à lui seul tous les thèmes liés à l'enfance et aux difficultés de la vie, qu'il en évoque à la fois les peines et les instants de bonheur, même si la jeunesse du héros est particulièrement sombre. Raconté à la première personne, il invite le lecteur à partager son ressenti aux divers moments de sa vie.
David Copperfield passe ses premières années dans le bonheur auprès de sa Mère adorée, Clara, et de la dévouée Peggotty, sa servante.


Le drame entre dans sa vie lorsque sa Mère se remarie avec le terrible Mr Murdstone, figure malfaisante qui pèsera sur la vie de David. Brutalement séparé de sa Mère, David est envoyé dans une terrible institution, l'Ecole Salem, où il connaîtra humiliations et punitions corporelles.
Totalement soumise à son mari brutal et déchirée par sa séparation d'avec son fils adoré, Clara ne survit que peu de temps.

Sorti de l'institution Salem, David revient chez lui pour y retomber sous l'autorité de son méchant beau-père. Afin de se débarrasser de lui, celui-ci l'envoie travailler dans une lugubre fabrique. Il s'en échappera peu après pour aller retrouver sa tante, à Douvres. La maison sise sur la falaise apparaît comme un véritable paradis à David qui y trouvera enfin le bonheur, ouvrant la voie à la deuxième partie de l'histoire où l'on va retrouver David sorti de l'enfance et ses premiers pas - difficiles également - dans la vie adulte.



Le roman de Dickens est en partie autobiographique, l'écrivain ayant glissé dans l'histoire de nombreux éléments de sa vie personnelle.
Ainsi, à 12 ans, le petit Charles Dickens travaille dans une entreprise de cirage, la famille connaissant de graves difficultés financières. Lorsqu'il évoque David dans la fabrique Murdstone et le déchirement de son âme, on sent qu'il s'est totalement investi dans ce souvenir.
Dickens décrira de même la prison pour dettes qu'a connue son Père à travers les malheurs de la famille Micawber. Si le personnage de cet homme haut en couleur entraînant sa famille dans ses divers essais de faire fortune jusqu'à son départ en Australie est traité sur le ton de la comédie, Dickens y montre bien son obsession de la misère et du besoin d'argent.

David Copperfield a connu diverses adaptations au cinéma, à la télévision et au théâtre.
Parmi les diverses adaptations que j'ai pu voir, celle présentée ici est ma préférée, avec la version de Simon Curtiz en1999 - plus fidèle au roman mais à l'interprétation plus inégale - et celle réalisée par George Cukor en 1935 - qui bénéficiait de l'interprétation bouleversante du jeune Freddie Bartholomew -.


Le David Copperfield de Peter Medak - réalisateur britannique d'origine hongroise - est une production américano-irlandaise, tournée en Irlande en 2000. Suivant la plupart du temps fidèlement les divers épisodes du roman, elle en diffère cependant par l'importance accordée au personnage de Murdstone et de sa soeur, véritables êtres malfaisants qui surgissent à divers moments de la vie de David.


La scène qui commence et clôture le téléfilm est de même un rajout destiné à nous présenter immédiatement le coeur du drame. Jeune adulte, David rencontre en Suisse dans un luxueux hôtel, son beau-père Mr Murdstone, à qui il s'adresse vivement, lui reprochant ses méfaits; il a causé la mort de sa Mère. Bouleversé, il commence à écrire le roman de sa vie.
Si cette introduction est une pure invention par rapport au roman, elle permet d'introduire l'histoire de façon originale.

Somptueuse réalisation qui n'a rien à envier aux adaptations cinématographiques, le téléfilm anime sous nos yeux tout le petit peuple de l'univers dickensien - qui peut se vanter d'avoir vu son nom devenir un adjectif ? -: La famille Peggotty vivant dans un bateau échoué sur la plage, la famille Wickfield vivant sous la coupe du sournois Uriah Heep, l'original Tante Betsy et le vieux Dick, adorable mais plutôt dérangé....


L'interprétation, sans comporter de très grands noms, est de grande qualité.
On retiendra surtout les deux attachants jeunes acteurs interprétant David enfant puis jeune adulte, - Max Dolbey et Hugh Dancy -, le talentueux Anthony Andrews dans le rôle du détestable Mr Murdstone, Franck Maccusket qui interprète un excellent Uriah Heep - mielleux et visqueux à souhait -, Sally Field en Tante Betsy et dans le rôle assez court de Mr Wickfield, quel plaisir de retrouver Edward Hardwicke - l'excellent Dr Watson de la belle série Sherlock Holmes des studios Granada -.


Un excellent téléfilm à découvrir.

David Copperfield et Peggotty - illustration de Jessie Willcox Smith (1863 – 1935)




Centralisation comédie-animation

Pas de nouvelle critique aujourd'hui mais une centralisation thématique qui revient aux origines du blog et vous fera peut-être découvrir d'autres films, via des critiques plus anciennes.
L'ordre en est chronologique.

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Le magicien d'Oz - Film de Victor Fleming, 1939

Un burratino di nome Pinocchio - Film de Giuliano Cenci- 1972

Charlie et la chocolaterie - Film de Mel Stuart, 1971

Le royaume de Ga'Hoole : la légende des gardiens - Film de Zack Snyder, 2010

Les chroniques de Narnia : Le Lion, la Sorcière blanche et l'armoire magique - Film de Bill Melendez, 1979.

Le chat du rabbin - Film d'Antoine Delesvaux et Joann Sfar, 2011

La grande vadrouille - Film de Gérard Oury, 1966.

Pouic-Pouic - Film de Claude Girault, 1963.

Cyrano et D'Artagnan - Film d'Abel Gance, 1964

Fais-moi peur - Film de George Marshall, 1953

Porco Rosso - Film d'Hayao Miyazaki, 1992.

Jean-Christophe et Winnie - Film de Marc Foster, 2018.

Boule de feu (Ball of fire) - Film d'Howard Hawks, 1941.

Si bémol et fa dièse - Film d'Howard Hawks, 1948.

La fabuleuse histoire de la MGM 1ère partie : Quand le lion rugissait
Film de Franck Martin, 1992.

La fabuleuse histoire de la MGM : Partie 2, Film de Franck Martin, 1992.

La fabuleuse histoire de la MGM : Partie 3 - Film de Franck Martin, 1992.

The greatest showman - Film de Michael Gracey, 2017.


En avant la musique ( Strike up the band) - Film de Busby Berkeley, 1940

The Mad Doctor - Court-métrage d'animation de David Hand, 1933.


Le retour de Mary Poppins - Film de Rob Marshall, 2018. 











Judex : L'hommage aux films muets de Louis Feuillade

Affiche JudexJudex - Film de Georges Franju, 1963

Louis Feuillade est l'inventeur du film à épisodes (serial en anglais), dans la grande tradition des romans feuilleton.
Auteur de plus de 800 films et grand rival de Méliès, il se lance de 1917 à 1923 dans plusieurs adaptations de romans basés sur l'aventure, le mystère et le crime. Ces histoires privilégient le divertissement et offrent de nombreux rebondissements, souvent rocambolesques.
Ce type de films peut être considéré comme l'ancêtre des séries télévisées.


L'atmosphère de mystère voulue entraîne aussi la recherche d'un esthétisme, dans l'emploi du noir et blanc, des éclairages et de la nuit. Certains éléments se rapprochent ainsi de l'expressionnisme allemand.
Résultat de recherche d'images pour "louis feuillade zan"Citons Bébé, Bout de Zan, L'enfant de la roulotte - pour les titres oubliés -, Les vampires, Fantomas (ci-contre), Judex - pour ses films les plus connus.

Louis Feuillade tombera dans l'oubli, plus de 2/3 de ses films ayant été perdus.
En 1962, Jacques Champreux, petit fils de Louis Feuillade, s'attaque à l'écriture du scénario d'un remake de Judex, personnage créé par son Grand-Père en 1916.

La réalisation du film est confiée à Georges Franju, passionné et défenseur du cinéma muet - il a en effet créé en 1936 La Cinémathèque française, avec son ami Henri Langlois, afin de conserver la mémoire des débuts de l'histoire du cinéma français, réhabilitant notamment la mémoire de Louis Feuillade-.



Judex est conçu comme un hommage aux films muets et aux créations de Louis Feuillade. Il adopte le découpage du film en épisodes, entrecoupés par des cartons.
Le film nous introduit dans la somptueuse demeure d'un banquier véreux, Favraux, alors qu'il reçoit une lettre de menace de mort du justicier Judex. En effet, le banquier n' a pas hésité à effectuer de nombreux méfaits, ruinant ses ennemis et envoyant au bagne à sa place un de ses anciens associés.
Le début de l'histoire voit l'ancien homme d'affaires venu réclamer justice. Favraux le fait chasser, puis au volant de sa voiture, le rattrape sur la route et lance son véhicule sur lui.

Un peu plus tard, au cours d'un bal, le banquier s'effondre, mort semble-t-il, avant d'être mystérieusement emporté par des hommes en noir. Restée seule, sa fille, Jacqueline, se retrouve à la merci de Diana, la perfide institutrice de sa fille.

Les péripéties s'enchaînent alors, nous offrant tous les ingrédients des classiques des films d'aventures, héroïne enlevée, personnages mystérieux, passages secrets et révélations.


Le film réserve plusieurs belles scènes, pleines de poésie.
La scène de bal, où les invités sont déguisés de têtes d'oiseaux, permet au magicien Channing Pollock, interprète de Judex, de nous montrer son numéro le plus fameux, faisant apparaître de ses mains, des colombes. 
L'adresse du tour - on se demande d'où peuvent bien surgir ces oiseaux - et la haute silhouette pleine d'élégance du magicien, confèrent un caractère irréel à la scène.
Autre moment fort réussi, celui du combat sur les toits, joliment éclairés, entre les deux femmes, la méchante vêtue de noir et la gentille en blanc. Cette même recherche esthétique se voit encore lors de l'escalade à main nues, par les hommes de Judex, du haut mur de la demeure dans laquelle leur patron a été fait prisonnier.


Malgré ses péripéties, le film offre parfois une certaine lenteur, prenant son temps pour détailler certaines scènes. Le jeu des acteurs n'est pas toujours fameux et le personnage de Judex est trop souvent absent.

Judex nous permet cependant de passer un moment des plus agréables et donne réellement envie de se plonger dans les oeuvres réalisées par Louis Feuillade pour en découvrir l'originalité, l'esthétique et le caractère rocambolesque.


Autre film interprété par Channing Pollock :

L'homme à démasquer : un thriller scotchant.

Affiche L'Homme à démasquerL'homme à démasquer (Chase a crooked shadow) - Film de Michael Anderson, 1958.

Kimberley Prescott, jeune et belle héritière, vient se reposer dans sa belle villa située près de Barcelone, suite au suicide de son Père, riche diamantaire sud-africain.
La jeune femme est d'autant plus affectée que son frère, Ward, s'est tué un an auparavant dans un accident de voiture.


S'installant tranquillement en compagnie de sa domestique, Kim a la surprise de voir arriver un homme élégant et séduisant, qui se présente comme Ward, son frère disparu. Lorsqu'affolée, la jeune femme téléphone à la police afin de faire chasser l'intrus, l'inspecteur Vargas, arrivé sur les lieux, croit à une plaisanterie puisque Ward lui montre des papiers en règle et le convainc de son identité.
Résultat de recherche d'images pour "chase a crooked shadow"Le faux Ward s'installe alors comme chez lui dans la villa de Kim, compagnon agréable et souriant.

La tension monte d'un cran, lorsque le lendemain, la jeune femme s'aperçoit que sa domestique a été remplacée par une jeune femme peu aimable et qu'un nouveau serviteur a pris ses fonctions dans la maison.
Recevant la visite de son Oncle, Kim a la surprise de voir celui-ci reconnaître Ward.
Elle se retrouve alors prisonnière, sans que sa liberté de mouvements ne soit entravée.


Michael Anderson nous livre ici, avec L'homme à démasquer, un thriller magistral, qui happe le spectateur dès les 1ères minutes.
Faisant monter la tension de minute en minute sans gros effets, sans coup de feu ou signe de violence, il nous amène à partager l'angoisse de son héroïne, à nous interroger et à guetter nous aussi les indices qui nous apporteraient une réponse à l'énigme : Que veut ce mystérieux inconnu ?


Anne Baxter, qui interprète Kim, est émouvante et on partage rapidement son angoisse face aux nombreux imprévus qui surgissent dans sa vie et à sa sensation de se retrouver seule contre tous.
Richard Todd incarne de façon sobre et convaincante ce personnage étrange, tour à tour séduisant et inquiétant. Le spectateur est aussitôt intrigué par cet homme dont les motivations sont inconnues. Gardant encore en tête l'interprète de Rob Roy et de Robin des bois, on commence à se faire prendre par le charme du personnage, même si l'on sait dès le départ qu'il joue un rôle et qu'il est un imposteur.


Le film est le premier produit par la société de production Associated Dragon Films de Douglas Faibanks Jr. Ce dernier, incité par son équipe à faire une apparition dans Chase a crooked shadow, préférera y renoncer.

Ecrit par deux scénaristes de télévision, David Osborn et Charles Sinclair, le scénario a été adapté une première fois dans un épisode de la série ‘The Whistler sur CBS TV, en 1955. Une pièce radiophonique suivra, suivie par le film présenté ici.
L'histoire inspirera de nombreux remakes, plus ou moins conformes à la présente version, en Inde, en Amérique, en Russie et en France. On retiendra notamment un téléfilm, Lune de miel avec un étranger, de John Peyser, avec Janet Leigh et Rossano Brazzi - l'étranger, comme le titre l'indique devenant ici le mari au lieu du frère de l'héroïne-.


L'Homme à démasquer a été tourné en Espagne, à Barcelone et sur la Costa Brava. On pourra aussi noter la belle photographie en noir et blanc d'Erwin Hillier.
Les génériques de début du film et de fin reposent sur une idée des plus originales, montrant deux silhouettes celles d'un homme et d'une femme tournant en rond sans jamais se rattraper. Qui court après qui ? ..Mystère.


Un excellent thriller, qui ne rougit pas d'une comparaison avec les oeuvres d'Hitchcock. A découvrir.

Bienvenue à Marwen : Le monde rêvé d'un ancien GI

Affiche Bienvenue à Marwen
Bienvenue à Marwen - Film de Robert Zemeckis, 2019.

Bienvenue à Marwen est inspiré de l'histoire de Mark Hogancamp.
En 2000, suite à une sauvage agression par cinq hommes après une soirée dans un bar où il a imprudemment déclaré qu'il aimait parfois se travestir en femme, cet ancien G.I, illustrateur de la 2nd Guerre mondiale s'est retrouvé handicapé mentalement. Resté plusieurs jours dans le coma, il en ressort traumatisé, devant réapprendre à marcher, avec des facultés mentales diminuées. Il restera de plus amnésique.

En guise de thérapie, il s'est mis à construire dans son jardin un village fait de maquettes et habité par des poupées de type Gi Joe et Barbie de Mattel qu'il met en scène et photographie.
Son village, Marwencol, est la reconstitution d'un village -imaginaire - de Belgique, durant la 2nde Guerre mondiale, reproduit à l'échelle 1/6ème.

Mark met en scène ses poupées et les photographie, créant ainsi tout un univers et constituant une forme originale de reconstitution de l'époque de la 2nde Guerre mondiale.
En 2010, Jeff Malmberg tourne un documentaire sur le village créé par Hogancamp, faisant connaître par delà les frontières son histoire. Le documentaire gagnera une vingtaine de récompenses internationales.
Plus de 20 ans après Forrest Gump, Robert Zemeckis nous offre à nouveau un personnage atypique, possédant une déficience mentale, bien qu'invisible ici au premier abord. La vision qu'il nous donne de Mark est celle d'un homme meurtri, craintif et original.
Le film nous introduit le personnage alors qu'il vit une vie tranquille, dans sa petite ville.
Tandis qu'il met en scène et photographie ses figurines, Mark invente une histoire qui, par la magie de la motion picture, permet d'animer les personnages rêvés. Avatars de Mark et de son entourage, il vont ainsi vivre une aventure tragique en temps de guerre.

Résultat de recherche d'images pour "bienvenue à marwen"Pilote de guerre américain, Mark - Captain Hogie - est abattu au dessus d'un village belge, habité par un groupe de femmes à la plastique parfaite -sans jeu de mots - et armées jusqu'aux dents.
Après avoir recueilli et soigné celui-ci, elles vont l'aider à débarrasser le village d'un groupe de nazis.
Les scènes, de courte durée, accompagnent les émotions de Mark, exutoires de sa colère et peur vis-à-vis de ses agresseurs, devenus des nazis dans l'histoire de Marwen.

Les femmes qui accompagnent et protègent Captain Hogie sont les femmes de l'entourage de Mark, qui l'aident plus ou moins directement (son infirmière, sa copine de rééducation, la serveuse du bar où il a ses habitudes...).
Le point déclencheur de l'action du film est l'arrivée de la nouvelle voisine, Colin, dont Mark va tomber amoureux. Au même moment, il apprend que le procès de ses agresseurs va avoir lieu, il va devoir se préparer à les affronter.
L'animation des poupées de Marwen met alors en scène, à travers une série d'événements tragiques qui vont frapper les héros du monde imaginaire, les angoisses et le désir de vengeance de Mark.

La partie animation du film peut induire en erreur ceux qui auront en tête le Zemeckis de Retour vers le futur, de Roger Rabbit ou du Pôle Express et imagineront un film pour enfants.
Les scènes d'animation, par leur violence, convaincront vite du contraire : héros tabassé et torturé, scènes de guerre, mort de la belle héroïne....l'univers décrit, malgré le titre rassurant de "Bienvenue à Marwen" et ses jolies maisons, est bien un monde de guerre et de douleur, que Mark imagine heureusement avec un happy end.

Bienvenue à Marwen est donc un drame psychologique, jouant néanmoins peu sur le pathos mais prenant une forme plus originale pour raconter le drame vécu par son héros.
On regrettera cependant que l'ensemble demeure un peu sage et retenu, la personnalité de Mark restant peu fouillée ainsi que le portrait des cinq femmes qui l'entourent.
On aurait aimé découvrir un peu plus la création du monde de Marwen et les motivations de Mark.

Dans ce rôle, Steve Carell effectue une très belle performance; son personnage sobre et émouvant, entraîne aussitôt l'empathie du spectateur.
Un film assez atypique, à part dans la carrière de son réalisateur, qui mérite cependant d'être découvert pour son côté documentaire, la perfection technique et visuelle de ses séquences d'animation et le jeu parfait de son interprète principal.

Hugo Cabret : "Quel est donc l'homme à notre époque qui pourrait vivre sans féerie, sans un peu de rêve ?"

  Hugo Cabret - Film de Martin Scorsese, 2011. On sait le Réalisateur Martin Scorsese amoureux du cinéma, par sa carrière bien sûr mais égal...