Notre-Dame de Paris : La petite Vierge à l’enfant du Pilier sud-est



Affiche Notre-Dame de ParisAfficher l’image source
Résultat de recherche d'images pour "quasimodo cloche sgravure"
Gravure sur bois de Laisné d’ap. un dessin de Louis Charles Steinheil
Notre-Dame de Paris - Film de Jean Delannoy, 1956.

23 décembre 2018 – je me presse parmi la horde de touristes et de parisiens sur le parvis de la Cathédrale Notre-Dame. J’ai hâte d'entrer retrouver de vieux souvenirs de ma précédente visite et surtout la belle Vierge à l’enfant du Pilier, adorable statue du XIVème siècle qui nous contemple avec un doux sourire.
Contente de pouvoir rentrer rapidement, je parcours chaque recoin de l’édifice, heureuse de pouvoir fixer par des photos les merveilles que je découvre ou redécouvre. Suivant une longue file et dans un bruit de halle qui fait honte au caractère sacré du lieu, j’arrive devant la petite vierge qui semble m’attendre. Petite, pas vraiment, car sur son pilier en hauteur, elle est grandeur nature mais elle semble fragile sous les gigantesques voûtes et j'aime à la nommer ainsi.


M’avançant de quelques pas pour mieux la voir et allumer une bougie, je me retrouve étrangement seule dans ce petit périmètre préservé. Un moment plus tard, je quitte avec regret ma petite statue pour me hâter vers la grande crèche provençale de 15 mètres de long installée un peu plus loin. Il est vrai que demain c’est Noël…..
De retour sur le parvis, je me recuIe pour apercevoir les détails les plus lointains, imaginant voir accroché tout là-haut à une des gargouilles, le personnage de Victor Hugo, Quasimodo, qui veille fidèlement sur la cathédrale. Excepté le sapin de Noël scintillant installé à quelques mètres du portail, je pourrais me croire plongée dans le passé historique de l’endroit.



-------------------------------------------------
Réalisé en 1956, le film de Jean Delannoy nous ramène avec bonheur aux débuts de l’histoire de Notre-Dame de Paris en adaptant le célèbre roman de Victor Hugo, scénarisé par Jacques Prévert. De grands décors ont été bâtis afin de figurer la cathédrale telle qu’elle était au Moyen-Age, divers éléments ayant été reconstitués : le parvis, l’intérieur, les toits et le clocher. 
Résultat de recherche d'images pour "notre dame de paris 1956"


Plus de 1 000 figurants ont été recrutés pour les scènes de foule nous permettant d’imaginer la vie qui se déroulait aux pieds de la cathédrale, les gueux et mendiants, les petits métiers, les badauds, les nobles ou encore les soldats.

Du haut des tours de Notre-Dame, le sonneur de cloches, Quasimodo, être difforme, borgne et sourd contemple avec envie la foule bariolée. Nous sommes au Moyen-Age, sous le règne du Roi Louis XI. Quasimodo vit en haut des toits de la cathédrale, et les cloches sur lesquelles il veille amoureusement sont sa seule compagnie. Recueilli et élevé par l’archidiacre Frollo auquel il obéit comme un chien fidèle, il reçoit un jour de celui-ci l’ordre d’enlever la belle bohémienne Esmeralda, que Frollo a vu danser sur le parvis de la cathédrale.
Résultat de recherche d'images pour "notre dame de paris 1956"

Cet épisode entraînera toute une série de drames touchant les personnages de l’histoire. Accusée d’avoir poignardé le beau Capitaine Phoebus, Esmeralda est sauvée par Quasimodo qui demande pour elle « asile » dans la .cathédrale. Esméralda est réfugiée dans la tour du carillon. Quasimodo lui présente ses cloches et ivre de bonheur les fait sonner en son honneur.

Comme dans le roman de Victor Hugo et dans les illustrations qui en ont été faites, on sourit au fabuleux moment où Quasimodos’accroche au gros Bourdon pour le faire sonner plus fort. 
« Alors, suspendu sur l’abîme, lancé dans le balancement formidable de la cloche, il saisissait le monstre d’airain aux oreillettes, l’étreignait de ses deux genoux, l’éperonnait de ses deux talons, et redoublait de tout le choc et de tout le poids de son corps la furie de la volée …. alors ce n’était plus ni le bourdon de Notre-Dame ni Quasimodo, c’était un rêve, un tourbillon, une tempête ; le vertige à cheval sur le bruit ; un esprit cramponné à une croupe volante ; un étrange centaure moitié homme, moitié cloche ; une espèce d’Astolphe horrible emporté sur un prodigieux hippogriffe de bronze vivant. » Victor Hugo.

Le film se déroule, joli comme un livre d’images, empreint d’une certaine naïveté, les gueux sont des bons vivants, le roi est de caractère facétieux, les belles dames sont hiératiques et le capitaine Phoebus est beau et transparent.
On excusera quelques défauts du film, la diction spéciale et le jeu figé d’Alain Cuny en Frollo, la représentation d’un Louis XI très fantaisiste et un Robert Hirsch en Gringoire pleurnichard.

Anthony Quinn est un Quasimodo grandiose, stupéfiant de réalisme et émouvant, notamment dans le poignant final. Quant à Esmeralda, elle a à jamais la silhouette dansante et le sourire éclatant de la belle Gina Lollobrigida.




Une version haute en couleur qui dépasse la version plaisante mais fantaisiste et au happy end révoltant de William Dieterle, la version enfantine de Disney, la version muette un peu confuse de Wallace Worsley et les versions successives moins mémorables. S’il est une version à regarder, c’est sans doute celle-ci, principalement pour l’interprétation de ses deux acteurs vedettes et pour la belle évocation de notre belle cathédrale, même reconstituée en décors et de pour la foule d’images qui nous viennent à l’esprit en regardant se dérouler l’histoire.



--------------------------------------------------------------------
15 avril 2019 – Un terrible incendie ravage la Cathédrale. Mes pensées vont à La Vierge à l’enfant du Pilier, me refusant à croire qu’elle ait pu disparaître dans les flammes…et lorsque le lendemain, des images de l’intérieur dévasté de l’édifice nous laissent voir les grandes statues toujours présentes et qu’à côté de l’Autel, je vois intacte ma chère petite statue, mon cœur bondit de joie. Malgré les flammes et les épreuves, elle nous sourit toujours.

En avant la musique : Quand Mickey et Judy mènent la danse.

Affiche En avant la musique
En avant la musique ( Strike up the band) - Film de Busby Berkeley, 1940


Un film mettant en scène le duo Judy Garland-Mickey Rooney nous ramène à l’histoire de l’âge d’or d’Hollywood, à celle des enfants stars de la MGM, pratiquement élevés dans les studios et soumis à un travail intensif pour pouvoir briller dans tous les domaines. J’ai déjà évoqué le destin de certains d’entre eux dans ma critique en trois volets sur La fabuleuse histoire de la MGM (voir les liens ci-dessous).

Eblouissant et déchaîné, Mickey crève ici littéralement l’écran, surpassant même sa partenaire à la voix d’or, Judy, à travers tout le film où il chante, danse, fait le clown, interprète un formidable solo de batterie avant une non moins éblouissante performance au xylophone. Pourtant, lorsque ces deux-là sont réunis pour chanter et danser, leur complicité fait merveille. Complémentaires, leur complicité transparaît à chaque instant à travers leurs sourires, échanges de regards et coordination parfaite de leurs évolutions.
Résultat de recherche d'images pour "strike up the band"
L’histoire d’En avant la musique ne brille guère par son originalité, puisque l’on y retrouve le thème ultra classique des jeunes gens voulant monter un spectacle, histoire à laquelle se mêlera « a love affair » (titre chanté principal, écrit par Arthur Freed, producteur du film). Jimmy Connors (nom qui rappellera quelques bons souvenirs aux fans de tennis) est un jeune lycéen, doué pour la batterie et qui ne rêve que de musique.

Or, sa Mère rêve de faire de lui un médecin. Accompagné de son amie d’enfance, Mary, secrètement amoureuse de lui, il décide de monter un orchestre et d’aller présenter celui-ci à un concours de jeunes talents organisé par un célèbre chef d’orchestre, Paul Whiteman. Afin de récolter l’argent nécessaire à leur voyage, ils décident de présenter un spectacle complet, Mary par sa voix inégalable étant un atout supplémentaire au succès de leur entreprise.


Résultat de recherche d'images pour "strike up the band"On retiendra aussi du film une délirante parodie de mélodrame : fille perdue puis sauvée par un homme riche, épouse convoitée par le méchant de l’histoire, mari perdu sombrant dans l’alcoolisme, enfant tué par accident par son Père et revenant sauver celui-ci sous l’apparence d’un ange…tout ceci dans une succession de scènes délirantes, occupant une douzaine de minutes du film, minutes des plus savoureuses et bien trop courtes.



Image associéeRéalisateur du film, Busby Berkeley nous offre deux beaux numéros, notamment un final où il démontre son talent de mise en scène de grandioses numéros musicaux. Plusieurs tableaux successifs de styles différents, un grand nombre de danseurs et musiciens, une scène aux dimensions gigantesques et une synchronisation parfaite de chacun des participants. Judy et Mickey virevoltent ainsi d’un tableau à l’autre, changeant de costumes et de styles, passant du jazz à la conga puis à une mélodie romantique.


Le film offre, ce faisant de très bons morceaux de jazz, notamment par Paul Whiteman et son orchestre puis par l’orchestre monté par Jimmy ainsi que quelques chansons qui restent en tête, écrites par George et Ira Guerswhin ainsi que par Arthur Freed.

Une comédie musicale d’antan qui distille de purs moments de bonheur. Seuls les grincheux bouderont leur plaisir !

La croisée des destins : entre deux civilisations

La croisée des destins - Film de George Cukor, 1956.

Affiche La Croisée des destinsL’inde, ses traditions et son Histoire ont beaucoup inspiré le cinéma au cours des décennies. La mousson ( Clarence Brown, 1939), Le tigre du Bengale (Fritz Lang, 1959), Gandhi (Richard Attenborough, 1982), La route des Indes (David Lean, 1984) sont les plus belles réussites du genre.
Présentant, selon l’époque et le sujet, les traditions indiennes, la splendeur des Maharadjahs, la colonisation anglaise et la lutte pour l’Indépendance, ces films, adaptés souvent de la Littérature britannique, mêlent drame, aventures et Histoire.

La croisée des destins, œuvre beaucoup moins connue que les exemples cités, est l’adaptation d’un roman de John Masters, officier britannique ayant longtemps vécu en Inde. On s’attache à l’histoire d’une jeune femme, métisse anglo-indienne, Victoria Jones, à la veille de l’indépendance des Indes, en 1947. Venue rendre visite à ses parents et à son fiancé, Victoria, qui appartient à l’armée, est recrutée par le Colonel Savage, chargé d’assurer la sécurité des liaisons ferroviaires du pays, face aux mouvements de révolte qui se multiplient.

Quand le colonel a la séduction de Stewart Granger et l’héroïne, la beauté d’Ava Garner, on se doute que la rencontre fera des étincelles. L’histoire d’amour ne sera cependant pas l’aspect central, ni le plus intéressant présenté ici.


Filmé à Lahore, au Pakistan, le film impressionne par le nombre de figurants, une grande partie des habitants du lieu ayant certainement été embauchés pour l’occasion.
George Cukor et son équipe semblent avoir voulu occuper chaque cm2 de l’écran. Le tournage ayant apparemment suscité beaucoup d’enthousiasme et de curiosité, de nombreux badauds apparaissent sur les ponts, sur les toits et aux fenêtres, prenant part de façon naturelle aux événements en cours. De grands mouvements de foule sont ainsi mis en scène pour représenter les manifestations anti-britanniques et les mouvements de panique suite aux attentats perpétrés par l’extrémiste Ghanshyam.


Résultat d’images pour la croisée des destinsA l’opposé des méthodes violentes de Ghanshyam – qui ira jusqu’à provoquer la mort d’un nombre impressionnant d’indiens suite au déraillement d’un train, qu’il fera sauter pour semer le chaos -, l’histoire présente un petit groupe de non violents, adeptes de Gandhi. Leur opposition à l’occupation britannique se matérialise dans une assez courte scène où , sagement incrustés au milieu des rails, leurs habits blancs immaculés, ils empêchent le passage d’un train. Pour les déloger, Savage fait jeter sur eux des seaux d’ordures, déclenchant une prise de conscience chez Victoria qui, profondément choquée par le geste, se tourne vers ses amis indiens, et sans le savoir va se trouver au milieu de dangereux activistes.

Les états d’âme de Victoria, déchirée entre sa culture britannique et le sang anglais qui coule dans ses veines, occupent une partie du film. Ses querelles avec son fiancé, également anglo-indien mais qui a opté définitivement pour son côté anglais, se révèlent cependant assez vite agaçantes, d’autant plus qu’on ne les verra à aucun moment rejetés ou en proie aux moqueries pour leurs origines. Vêtue de son uniforme, Victoria ne tranche pas sur les autres britanniques et, revêtue d’un sari, elle se fond aisément parmi ses amis indiens.
Résultat d’images pour la croisée des destinsLe dernier aspect évoqué par le film est le drame vécu par Victoria qui, pour échapper à un viol, tue à coups de barre de fer, un officier anglais. Aidée par son ami Ranjit et sa famille, elle dissimule son acte et rencontre, sans le savoir Ghanshyam. Ce dernier aspect sauve le film de l’ennui, les états d’âme de Victoria ayant tendance à prendre le pas sur le côté historique de la lutte pour l’Indépendance. De fait, après les premiers épisodes de révolte, il semble que les mouvements se soient calmés ( !). L’histoire se centre alors sur le criminel poursuivi par Savage et le chaos qu’il va semer.

Résultat de recherche d'images pour "bhowani junction"Le film surprend cependant par plusieurs raccourcis saisissants qui entraînent des invraisemblances et confusions, comme l’étrange cérémonie où l’on retrouve soudain Victoria et Ranjit, sans que l’on comprenne s’il s’agit d’un mariage ou d’une autre célébration.

On comprendra peut être mieux ce manque d’unité, en sachant que la censure avait frappé le film, notamment pour quelques scènes jugées trop osées entre Victoria et son amant. On peut penser ainsi que les ciseaux de la censure ont été peu précis.
On retiendra au final un film prenant, intéressant à suivre pour la mise en scène et le contexte historique et l’on attendra avec impatience le moment inéluctable où les deux héros, malgré leurs différences, tomberont enfin dans les bras l’un de l’autre.

X-men Le commencement : On ne va plus se cacher!

X-men : Le commencement -  Film de Matthey Vaughn, 2011.

5ème film de la série X-men inspirée de la série de BD mythique des Marvel Comics, X-men le commencement revient sur la jeunesse de deux des personnages centraux de la saga, Le professeur X et Magnéto, respectivement chefs de deux groupes de mutants, les gentils favorables à la race humaine et les méchants qui visent à dominer le monde et à éliminer les homo sapiens jugés inférieurs.

L’histoire commence en 1944 dans un camp de concentration polonais, où un jeune garçon, Erik Lehnsherr, est brutalement séparé de ses parents. De douleur, il réussit, par la force de son esprit à ouvrir et à tordre la lourde grille qui le sépare de sa famille. Un peu plus tard, Le Docteur Schmidt, tortionnaire du camp, tue la Mère d’Erik sous ses yeux ; la colère de celui-ci déclenche un véritable cataclysme dans la pièce où le drame s’est déroulé.

Pendant ce temps, en Amérique, dans son grand manoir du comté de Westchester, un autre jeune garçon, Charles, rencontre une jolie et étonnante jeune fille bleue, Raven-Mystique, qui a pris l’apparence de sa Mère et qu’il a pu démasquer, grâce à ses étonnants pouvoirs psychiques
Vingt ans plus tard, on retrouve Erik qui parcourt le Monde à la poursuite des criminels nazis, obsédé par l’idée de retrouver le Docteur assassin de sa Mère.
A Oxford, Charles soutient brillamment sa Thèse de Doctorat sur la mutation génétique. Il est approché par Moira, agent de la CIA qui a découvert par hasard l’existence des mutants.


Nous sommes à la veille de la crise des missiles de Cuba et du bras de fer Amérique-URSS. Le Docteur Schmidt fait partie d’un groupe de mutants qui a pour but de détruire les hommes, en déclenchant la 3ème Guerre Mondiale.
Présentés aux responsables de la CIA, Charles et Raven révèlent leur condition de mutants et sont engagés pour constituer une section spéciale de la CIA. Ils vont ainsi recruter un groupe de jeunes prodiges que Charles va abriter dans son manoir, où il leur fera suivre un entraînement. Après une rencontre assez explosive avec Erik, celui-ci se joint au groupe, mais ses motivations sont fort différentes.
Le film séduit par son atmosphère années 60 et son histoire d’espionnage qui constitue un hommage direct aux films de James Bond des années Sean Connery , empreint du contexte de guerre froide et présentant de façon assez naïve l’opposition USA-URSS : rencontre secrète sur un yacht, base secrète, sous-marin, recrutement d’hommes et de femmes aux talents divers – ici dotés de pouvoirs étonnants dus à leur qualité de mutants : femme ailée, homme maîtrisant le feu, homme au toucher de glace…-.
Afficher l’image source

Le scénario développe habilement l’évolution de ses deux personnages principaux, l’amitié qui se transformera en rivalité entre Charles – le gentil professeur X- et Erik – qui deviendra Magnéto, le méchant de la saga -. Si le chaleureux et charismatique Charles entraîne aussitôt la sympathie du spectateur, Erik, personnage sombre et torturé, éveille l’intérêt et la connaissance du drame de sa vie rendra plus compréhensif le spectateur, face aux futurs méfaits de son héros.
Le rajeunissement des deux héros nous prive ce faisant de la présence des impeccables acteurs shakespeariens Patrick Stewart et Ian McKellen, vus dans les films précédents. Pourtant, la transformation du Capitaine Picard (Star Trek) et de Gandalf (la saga du Seigneur des anneaux) nous réserve une bien belle surprise tant James McAvoy et Michael Fassbender se révèlent excellents dans les rôles respectifs de Charles Xavier et d’Erik Lehnsherr.

Résultat de recherche d'images pour "x men commencement"
En choisissant un traitement plus approfondi d’Erik et de Charles, les scénaristes ont opté pour des scènes d’action réduites à l’essentiel, ce qui permet quelques beaux moments comme l’attaque sur la plage et le drame final ainsi que quelques scènes chocs comme les deux scènes saisissantes centrées sur Erik enfant, dans le camp de concentration. Les adaptes de bagarres en tous genres risquent de ce fait de ne pas forcément y trouver leur compte à certains moments mais difficile de dire qu’action et effets spéciaux se révèlent insuffisants.
Côté négatif, les personnages entourant les héros, mis à part Raven-Mystique et Moira sont peu développés, les acteurs et /ou leurs personnages demeurent trop transparents. De même, les petites intrigues parallèles restent effleurées, parfois mal incluses dans l’histoire, comme l’amour non payé de retour de Raven pour Charles, le début d’idylle de celui-ci avec Moira ou encore la relation entre Raven et Erik.

On retiendra au final un film d’aventures et de science fiction bien conçu, constituant pour beaucoup un des meilleurs de la saga, grâce à un scénario solide et à un duo d’acteurs très convaincant.

La Comtesse : Il y a de la beauté à laisser le temps oeuvrer.

  La Comtesse - Film de Julie Delpy, 2009. Au nord-ouest de la Slovaquie, le Château de Cachtice dresse ses ruines gothiques sur une colline...