Le trésor de Tarzan - Film de Richard Thorpe, 1941
Boy, le fils adoptif de Tarzan et de Jane, est le véritable héros de l’histoire, destinant cet opus à un public plus enfantin que les précédentes adaptations.
Lorsque Boy rencontre un groupe d’explorateurs et qu’il leur montre naïvement une pépite d’or ramassée dans la rivière et dont il se sert pour sa fronde, il éveille la cupidité de deux membres de l’expédition. Ceux-ci n’hésiteront pas à laisser mourir le Professeur Elliott, chef de l’expédition, afin d’avoir les mains libres pour accomplir leurs méfaits : enlever Jane et Boy pour obliger Tarzan à leur montrer le lieu où repose l’or.
La première partie du film, un peu longue, décrit le mode de vie de Tarzan et de sa famille. Dans un Monde paradisiaque, suivant un modèle de vie écologique où la nature est respectée et où rien n’est gaspillé, la famille de Tarzan vit dans une cabane dans un arbre, dotée de tout le confort nécessaire, grâce à Jane, parfaite maîtresse de maison.
Les acteurs paraissent ici s’ennuyer un peu, à part Cheeta qui s’amuse toujours comme une folle.
Impressionnant de stature, Johnny Weissmuller a un jeu d’acteur assez limité et un visage peu expressif à l’opposé de la lumineuse Maureen O’Sullivan. Il faut dire aussi que, pour garder l’image de l’authentique homme-singe, les scénaristes ont décidé que Tarzan continuerait à prononcer des phrases de trois mots maximum, ce qui réduit un peu la conversation. Johnny est en revanche dans son élément lors de la belle séquence nautique où la petite famille nous offre un ballet sous-marin digne d’Esther Williams, la sirène d’Hollywood des années 40-50.
Impressionnant de stature, Johnny Weissmuller a un jeu d’acteur assez limité et un visage peu expressif à l’opposé de la lumineuse Maureen O’Sullivan. Il faut dire aussi que, pour garder l’image de l’authentique homme-singe, les scénaristes ont décidé que Tarzan continuerait à prononcer des phrases de trois mots maximum, ce qui réduit un peu la conversation. Johnny est en revanche dans son élément lors de la belle séquence nautique où la petite famille nous offre un ballet sous-marin digne d’Esther Williams, la sirène d’Hollywood des années 40-50.
La guenon Cheeta fait tout au long du film un véritable festival se montrant meilleure actrice et plus expressive que la plupart des humains. Et puis, comment ne pas admirer quelqu’un capable de faire un saut périlleux arrière sur place, ce que fait Cheeta dès qu’elle est contente ou excitée.
Les autres personnages du film sont identiques à ceux des films précédents, blancs avides et tribu locale superstitieuse et excitée, toujours prête à mettre en place divers supplices, Boy manquera d’ailleurs d’en faire les frais et de finir sur un bûcher.
Les scènes d’action sont également fort semblables à celles des films précédents, si semblables d’ailleurs que parfois ce sont les mêmes qui ont été réutilisées telles la charge du rhinocéros qui heureusement n’est qu’une projection qui se précipite sur nos héros, ou bien le classique combat contre le crocodile.
On notera quelques détails étonnants.
Ainsi, Lors d’une courte scène totalement surréaliste, Barry Fitzgérald qui incarne O’Doul, le symphatique photographe de l’expédition ( avec le Professeur qui dirige le groupe, c’est le seul qui deviendra ami avec Tarzan ), a un peu trop bu ; il voit apparaitre une stupéfiante créature qualifiée de dodo. Tous ceux qui, enfants, ont vu les divers épisodes de Tarzan, se rappelleront tout à coup ( ce fut mon cas ) de cette délirante créature ressemblant à un homme déguisé en oiseau, déjà vue dans un autre épisode (Tarzan s’évade).
Il s’agit en fait de Johnny Eck, triste phénomène de foire connu pour son rôle dans Freaks, la monstrueuse parade de Browning (1932).
A noter aussi que Tarzan a mis au point une tisane qui peut en une seule prise guérir de la peste. Quel homme ! C’est ainsi que Boy et O’Doul seront sauvés.
Sans être impérissable, Le trésor de tarzan se révèle au final plutôt plaisant. Tourné en deux mois à peine avec des moyens forts limités, il parvient, grâce à une durée plutôt courte et à diverses scènes d’action, à maintenir l’intérêt de l’indulgent spectateur.
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