L'homme à démasquer : un thriller scotchant.

Affiche L'Homme à démasquerL'homme à démasquer (Chase a crooked shadow) - Film de Michael Anderson, 1958.

Kimberley Prescott, jeune et belle héritière, vient se reposer dans sa belle villa située près de Barcelone, suite au suicide de son Père, riche diamantaire sud-africain.
La jeune femme est d'autant plus affectée que son frère, Ward, s'est tué un an auparavant dans un accident de voiture.


S'installant tranquillement en compagnie de sa domestique, Kim a la surprise de voir arriver un homme élégant et séduisant, qui se présente comme Ward, son frère disparu. Lorsqu'affolée, la jeune femme téléphone à la police afin de faire chasser l'intrus, l'inspecteur Vargas, arrivé sur les lieux, croit à une plaisanterie puisque Ward lui montre des papiers en règle et le convainc de son identité.
Résultat de recherche d'images pour "chase a crooked shadow"Le faux Ward s'installe alors comme chez lui dans la villa de Kim, compagnon agréable et souriant.

La tension monte d'un cran, lorsque le lendemain, la jeune femme s'aperçoit que sa domestique a été remplacée par une jeune femme peu aimable et qu'un nouveau serviteur a pris ses fonctions dans la maison.
Recevant la visite de son Oncle, Kim a la surprise de voir celui-ci reconnaître Ward.
Elle se retrouve alors prisonnière, sans que sa liberté de mouvements ne soit entravée.


Michael Anderson nous livre ici, avec L'homme à démasquer, un thriller magistral, qui happe le spectateur dès les 1ères minutes.
Faisant monter la tension de minute en minute sans gros effets, sans coup de feu ou signe de violence, il nous amène à partager l'angoisse de son héroïne, à nous interroger et à guetter nous aussi les indices qui nous apporteraient une réponse à l'énigme : Que veut ce mystérieux inconnu ?


Anne Baxter, qui interprète Kim, est émouvante et on partage rapidement son angoisse face aux nombreux imprévus qui surgissent dans sa vie et à sa sensation de se retrouver seule contre tous.
Richard Todd incarne de façon sobre et convaincante ce personnage étrange, tour à tour séduisant et inquiétant. Le spectateur est aussitôt intrigué par cet homme dont les motivations sont inconnues. Gardant encore en tête l'interprète de Rob Roy et de Robin des bois, on commence à se faire prendre par le charme du personnage, même si l'on sait dès le départ qu'il joue un rôle et qu'il est un imposteur.


Le film est le premier produit par la société de production Associated Dragon Films de Douglas Faibanks Jr. Ce dernier, incité par son équipe à faire une apparition dans Chase a crooked shadow, préférera y renoncer.

Ecrit par deux scénaristes de télévision, David Osborn et Charles Sinclair, le scénario a été adapté une première fois dans un épisode de la série ‘The Whistler sur CBS TV, en 1955. Une pièce radiophonique suivra, suivie par le film présenté ici.
L'histoire inspirera de nombreux remakes, plus ou moins conformes à la présente version, en Inde, en Amérique, en Russie et en France. On retiendra notamment un téléfilm, Lune de miel avec un étranger, de John Peyser, avec Janet Leigh et Rossano Brazzi - l'étranger, comme le titre l'indique devenant ici le mari au lieu du frère de l'héroïne-.


L'Homme à démasquer a été tourné en Espagne, à Barcelone et sur la Costa Brava. On pourra aussi noter la belle photographie en noir et blanc d'Erwin Hillier.
Les génériques de début du film et de fin reposent sur une idée des plus originales, montrant deux silhouettes celles d'un homme et d'une femme tournant en rond sans jamais se rattraper. Qui court après qui ? ..Mystère.


Un excellent thriller, qui ne rougit pas d'une comparaison avec les oeuvres d'Hitchcock. A découvrir.

Bienvenue à Marwen : Le monde rêvé d'un ancien GI

Affiche Bienvenue à Marwen
Bienvenue à Marwen - Film de Robert Zemeckis, 2019.

Bienvenue à Marwen est inspiré de l'histoire de Mark Hogancamp.
En 2000, suite à une sauvage agression par cinq hommes après une soirée dans un bar où il a imprudemment déclaré qu'il aimait parfois se travestir en femme, cet ancien G.I, illustrateur de la 2nd Guerre mondiale s'est retrouvé handicapé mentalement. Resté plusieurs jours dans le coma, il en ressort traumatisé, devant réapprendre à marcher, avec des facultés mentales diminuées. Il restera de plus amnésique.

En guise de thérapie, il s'est mis à construire dans son jardin un village fait de maquettes et habité par des poupées de type Gi Joe et Barbie de Mattel qu'il met en scène et photographie.
Son village, Marwencol, est la reconstitution d'un village -imaginaire - de Belgique, durant la 2nde Guerre mondiale, reproduit à l'échelle 1/6ème.

Mark met en scène ses poupées et les photographie, créant ainsi tout un univers et constituant une forme originale de reconstitution de l'époque de la 2nde Guerre mondiale.
En 2010, Jeff Malmberg tourne un documentaire sur le village créé par Hogancamp, faisant connaître par delà les frontières son histoire. Le documentaire gagnera une vingtaine de récompenses internationales.
Plus de 20 ans après Forrest Gump, Robert Zemeckis nous offre à nouveau un personnage atypique, possédant une déficience mentale, bien qu'invisible ici au premier abord. La vision qu'il nous donne de Mark est celle d'un homme meurtri, craintif et original.
Le film nous introduit le personnage alors qu'il vit une vie tranquille, dans sa petite ville.
Tandis qu'il met en scène et photographie ses figurines, Mark invente une histoire qui, par la magie de la motion picture, permet d'animer les personnages rêvés. Avatars de Mark et de son entourage, il vont ainsi vivre une aventure tragique en temps de guerre.

Résultat de recherche d'images pour "bienvenue à marwen"Pilote de guerre américain, Mark - Captain Hogie - est abattu au dessus d'un village belge, habité par un groupe de femmes à la plastique parfaite -sans jeu de mots - et armées jusqu'aux dents.
Après avoir recueilli et soigné celui-ci, elles vont l'aider à débarrasser le village d'un groupe de nazis.
Les scènes, de courte durée, accompagnent les émotions de Mark, exutoires de sa colère et peur vis-à-vis de ses agresseurs, devenus des nazis dans l'histoire de Marwen.

Les femmes qui accompagnent et protègent Captain Hogie sont les femmes de l'entourage de Mark, qui l'aident plus ou moins directement (son infirmière, sa copine de rééducation, la serveuse du bar où il a ses habitudes...).
Le point déclencheur de l'action du film est l'arrivée de la nouvelle voisine, Colin, dont Mark va tomber amoureux. Au même moment, il apprend que le procès de ses agresseurs va avoir lieu, il va devoir se préparer à les affronter.
L'animation des poupées de Marwen met alors en scène, à travers une série d'événements tragiques qui vont frapper les héros du monde imaginaire, les angoisses et le désir de vengeance de Mark.

La partie animation du film peut induire en erreur ceux qui auront en tête le Zemeckis de Retour vers le futur, de Roger Rabbit ou du Pôle Express et imagineront un film pour enfants.
Les scènes d'animation, par leur violence, convaincront vite du contraire : héros tabassé et torturé, scènes de guerre, mort de la belle héroïne....l'univers décrit, malgré le titre rassurant de "Bienvenue à Marwen" et ses jolies maisons, est bien un monde de guerre et de douleur, que Mark imagine heureusement avec un happy end.

Bienvenue à Marwen est donc un drame psychologique, jouant néanmoins peu sur le pathos mais prenant une forme plus originale pour raconter le drame vécu par son héros.
On regrettera cependant que l'ensemble demeure un peu sage et retenu, la personnalité de Mark restant peu fouillée ainsi que le portrait des cinq femmes qui l'entourent.
On aurait aimé découvrir un peu plus la création du monde de Marwen et les motivations de Mark.

Dans ce rôle, Steve Carell effectue une très belle performance; son personnage sobre et émouvant, entraîne aussitôt l'empathie du spectateur.
Un film assez atypique, à part dans la carrière de son réalisateur, qui mérite cependant d'être découvert pour son côté documentaire, la perfection technique et visuelle de ses séquences d'animation et le jeu parfait de son interprète principal.

Les mystères de l'ouest : la grande série classique la plus mal comprise de l'histoire de la télévision

Affiche Les Mystères de l'ouest
Les mystères de l'ouest - Série de Michael Garrison, 1965.

Nous voici avec Les mystères de l'Ouest face à l'une des séries les plus originales des années 60-70 - réalisée de 65 à 69 et diffusée en France à partir de 1973 - .


Etonnant mélange de western, de science fiction et de fantastique, avec une bonne dose d'humour et de dérision, elle présente les aventures de deux agents secrets, James West et Artemus Gordon, dans les années 1870, vivant et se déplaçant de temps à autre à bord d'un train luxueux, sur une voie privée, afin d'accomplir des missions, souvent à la demande personnelle du Président Grant.

Nos héros vont, ce faisant, rencontrer une multitude de personnages et de situations étranges, la série jouant sur le merveilleux, l'absurde et la diversité des situations surprenantes - sous-marin, monde des 1001 nuits, faux-extraterrestres, fantôme, sirène....-.
Ils rencontrent souvent des méchants assez originaux, mégalos désirant dominer le Monde.
Image associéeParmi ces méchants, le plus savoureux et marquant est sans contexte le Docteur Miguelito Loveless, qui apparaît dans une dizaine d'épisodes, certains parmi les meilleurs de toute la série.


Miguelito est incarné par le génial Michael Dunn...génial n'est pas un vain mot car l'acteur était doté d'un quotient intellectuel impressionnant, (178, soit 18 point de plus qu'Albert Eistein).
Il commence en effet à lire tout seul à l'âge de 3 ans, gagne peu de temps après plusieurs concours d'orthographe nationaux. Très doué pour le piano et possédant une jolie voix, il se lance dans une carrière de pianiste de jazz, mais il rêve de faire carrière au cinéma. Michael est hélas atteint de nanisme et de malformations osseuses qui rendent ses déplacements difficiles.
Malgré son handicap, il pratique divers sports - comme la natation et le patinage- et exerce divers métiers - dont détective dans un hôtel - avant de débuter sa carrière au cinéma et à la télé à l'âge de 28 ans.
Il jouera dans plusieurs films, surtout d'horreur et sera nominé pour l'Oscar du meilleur acteur de second rôle dans La nef des fous, en 1966.


Le rôle qui le rend célèbre est celui du savant fou des Mystères de l'ouest.
Véritable génie du mal, Loveless est cependant un méchant des plus sympathiques, grâce à sa verve, sa bonne humeur et les numéros de chant et de musique qu'il effectue à chacune de ses apparitions.
Résultat de recherche d'images pour "mysteres ouest nuit du monstre marin"Déguisé en Robin des bois, Shérif d'une petite ville emprisonnée dans un tableau dans lequel il a piégé les personnages...., Michael Dunn écrase de sa petite taille ses partenaires par sa présence et son jeu d'acteur. Il chante, joue du piano et danse, cabotinant pour notre plus grand plaisir.


Les épisodes des Mystères de l'ouest se caractérisent par un schéma assez semblable. Nos deux héros sont confortablement installés dans leur train luxueux, ils reçoivent une mission et se rendent sur les lieux soit en train soit à cheval. Un groupe de malfrats, dirigés par un grand méchant - un peu comme les grands méchants des James Bond -, souvent savant fou rêvant de réduire le Monde à sa merci , commet des exactions.
Jim se fait capturer, souvent à cause d'une femme perfide. Artie vient à son secours, déguisé et usant de gadgets à la James Bond. Nos deux amis s'échappent et , grâce à l'ingéniosité d'Artie - Ross Martin - et aux talents physiques de Jim - Robert Conrad -, mettent hors d'état de nuire les méchants.

Les moyens de la série, malgré des costumes et décors colorés et chatoyants se révèlent assez limités. Les malfrats sont toujours incarnés par le même groupe de cascadeurs que l'on reconnait très vite sous leurs costumes divers.
Nos héros arrivent dans une demeure , toujours la même - on en reconnaît le hall et l'escalier. La balustrade de la galerie est invariablement brisée suite à la chute du bandit avec lequel Jim se bat.

Mais l'originalité de la série réside aussi dans son double sens.
Première série gay de l'histoire de la télévision, sous l'influence de son producteur Michael Garrison qui, contrairement aux moeurs de l'époque, affichait ouvertement son homosexualité, la série assume un côté parodique et échevelé, dans une volonté de liberté et d'autodérision, présente déjà dans son titre "wild wild west".

Ces aspects ont échappé à la majorité des téléspectateurs de l'époque, devenant ainsi, comme le mentionnent Martin Wincker et Christophe Petit dans le Guide Totem Les séries télé, "la grande série classique la plus mal comprise de l'histoire de la télévision".
Résultat de recherche d'images pour "wild wild west"On remarquera tout d'abord les costumes très serrés de nos deux héros, notamment de Robert Conrad, alors qu'aucune autre série western classique ne moulera ainsi le corps de ses acteurs.
Durant la série, quelques plans rapides quasi subliminaux - j'ai pu en repérer quelques uns - offrent un gros plan sur les fesses de Jim- là aussi impensable dans une série de cette époque, destinée au grand public -.


Dans la majorité des épisodes, Jim est emprisonné et exposé, souvent torse nu et parfois écartelé tandis qu'Artemus, déguisé soit en homme soit en femme, vient le délivrer.
James ne tombe jamais amoureux, les femmes étant généralement perfides, même si Artemus et lui invitent souvent des femmes dans leur train, à la fin des épisodes. mais celles-ci ont plutôt un rôle décoratif.
Le côté sado-masochiste peut ainsi étonner. il est davantage affirmé dans les épisodes avec le Dr Loveless, jaloux de son corps d'athlète.



Pour s'en convaincre, un court extrait du dialogue final de l'épisode La nuit du printemps meurtrier - saison 1 épisode 27 -.

Nos deux amis regardent d'un air triste le lac dans lequel le Dr Loveless vient de se noyer - du moins le croient-ils-.
Artemus "Tu ne veux pas le croire mais c'est ainsi, il est mort."
Jim "Tu as peut être raison. La haine est un lien aussi fort que l'amour."
Artemus "Que veux-tu dire ?"
Jim "Il va me manquer"......larmes sur le pauvre Miguelito !


Les mystères de l'ouest est la série western la plus originale de l'histoire de la télévision. Mécomprise, elle mérite d'être redécouverte pour en saisir toute l'ironie, l'inventivité et le côté absurde, le sel des épisodes mettant en scène le Dr Loveless, et la présence de son duo de héros.

Le fugitif : "Innocente victime d'une justice aveugle".

Affiche Le Fugitif
Le fugitif - Série de Roy Huggins, 1963.

"Innocente victime d'une justice aveugle".
Ainsi commençait la série Le fugitif qui réunissait grands et petits au salon au rythme d'un épisode par semaine - la 1ère diffusion en France date de 1967, la série a été rediffusée à plusieurs reprises durant les années 70-80.-.
1 épisode/semaine, pas plus. A l'époque, le téléspectateur attend patiemment la semaine suivante pour connaitre la suite des aventures de ses héros. Pas question alors, comme aujourd'hui, de diffuser 3-4 épisodes à la suite ou bien de rediffuser ceux-ci quelques jours après.
C'est pourquoi, bien avant le lancement de l'épisode, tout le monde était déjà réuni au salon pour ne pas perdre le début de l'histoire ni son générique.

Celui-ci nous plonge, dès les premières minutes, dans la cavale de son héros, le Dr Richard Kimble, en nous présentant, sous forme d'introduction, les bases de l'histoire.
Accusé du meurtre de sa femme, meurtre dont il est évidemment innocent, le Dr Kimble est accompagné en train par un policier vers la prison où il doit être incarcéré en attendant son exécution.

A la faveur du déraillement du train, notre héros s'échappe. Commence alors pour lui une longue errance, poursuivi par un policier "que sa capture obsède " - autre rappel du générique -; il va sans cesse changer d'identité et de métier, cherchant ce faisant à trouver la preuve de son innocence. Il tente en effet de retrouver un homme manchot, qu'il a aperçu près de sa maison; personne ne croit cependant à l'existence de cet homme qui semble insaisissable.

L'histoire de la série intéresse d'autant plus qu'elle s'inspire d'une histoire vraie, cavale mise à part.
En 1954, un neuro-chirurgien, Sam Sheppard, est accusé du meurtre de sa femme et emprisonné durant 10 ans. Pour se défendre, il affirme s'être battu avec un homme, sans doute l'assassin, qu'il a surpris s'enfuyant de sa maison. Personne ne croira en l'existence de cet inconnu. Dix ans, après, suite à une révision de son procès, Sheppard est relâché.

Il est hélas devenu un homme brisé. Suite à sa condamnation, sa Mère s'est suicidée, rejointe quelques jours plus tard par son époux.
Sheppard a de plus perdu en grande partie ses compétences de chirurgien et a sombré dans l'alcoolisme. Il causera ainsi la mort de deux de ses patients lors d'opérations avant de décéder à son tour en 1970.


Son fils se battra des années pour réhabiliter son Père. En 2000, l'enquête est relancée suite à la plainte déposée par Sheppard Jr. L'analyse ADN, non disponible dans les années 50-60, permet de prouver la présence sur la scène du crime d'une tierce personne, confirmant les affirmations de Sheppard.
En 1958, un laveur de carreaux Eberling avait été soupçonné, on trouvera chez lui des bagues appartenant à Mrs Sheppard.
En 1984, Eberning , soupçonné de trois autres meurtres de femmes, a été condamné à perpétuité pour un de ces meurtres. Il est hélas mort en 1998 sans que l'on sache son implication ou non dans le meurtre de Mrs Sheppard. Le fin mot de l'histoire ne sera donc jamais connu.


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La série Le fugitif, reprend donc, en les modifiant légèrement, les prémisses de l'histoire, pour raconter ensuite la fuite qui durera plusieurs années de son héros, le Dr Kimble.
David Janssen, qui incarne le fugitif, entraîne aussitôt la sympathie par son charme, son regard triste et son sourire timide.
Kimble est un héros totalement positif, n'oubliant jamais qu'il est médecin pour venir en aide à son prochain, il s'implique dans l'histoire des personnages qu'il rencontre, parfois au risque de sa propre sécurité.


Les histoires, bien construites, suivent un schéma un peu semblable, bien que le contexte change à chaque épisode : Kimble arrive dans une ville, endosse une identité et exerce un métier, il s'implique dans les événements puis doit fuir, soit parce qu'il a été reconnu soit parce que le Lieutenant Gérard, acharné à le poursuivre - et qui n'a apparemment que ça à faire - a réussi à le retrouver.

La série a hélas été amputée de plus de la moitié de ses épisodes lors de ses diverses diffusions sur les chaînes françaises.
Seule la moitié de la 1ère série en noir et blanc a été doublée et diffusée en France ainsi que l'intégralité de la saison 4 en couleur. Les saisons 2 et 3 n'ont jamais été doublées.
En 2000-2001, la chaîne série Club a enfin diffusé pour ses abonnés l'intégralité de la série sous-titrée.


Résultat d’images pour serie le fugitif épisode final
On notera que la série est une des rares de l’époque à proposer une réelle fin, sous forme d’un double épisode qui explique le mystère et apporte enfin la tranquillité à son héros, conclusion qui ne sera hélas pas celle de l’affaire Sheppard.


L'histoire du Fugitif donnera lieu à une adaptation cinématographique de grande qualité, réalisée par Andrew Davis en 1993, avec Harrison Ford dans le rôle de Richard Kimble. Bel hommage à la série d'origine, elle en respecte les grandes lignes.
Série emblématique des années 60, le fugitif a fort bien passé les décennies.
Les épisodes, qui peuvent se voir dans le désordre, mis à part le 1er ainsi que le diptyque final, méritent d'être redécouverts.

La Comtesse : Il y a de la beauté à laisser le temps oeuvrer.

  La Comtesse - Film de Julie Delpy, 2009. Au nord-ouest de la Slovaquie, le Château de Cachtice dresse ses ruines gothiques sur une colline...