Savez-vous que l'on peut se promener librement (enfin presque) sous la Terre, grâce à des sentiers qui cheminent au milieu de grottes éclairées quasiment "a giorno" grâce à une sorte de lumière naturelle due à une matière phosphorescente ?
Je suppose que tous les pratiquants de la spéléologie qui doivent ramper et se frayer des chemins dans d'étroits boyaux n'ont jamais effectué un trajet sous terre aussi librement.
Bien sûr, trouver son chemin dans un tel dédale rélève de l'exploit et le voyage des héros se poursuivra durant de nombreuses semaines ce qui fait que partis fringants - notre belle héroïne arbore une jupe longue et un grand chapeau avec voilette -, ils arriveront en haillons, car le chemin sera quand même semé d'embûches.
Voyage au centre de la Terre est le troisième roman de la série des 62 Voyages extraordinaires de Jules Verne après Les aventures du Capitaine Hatteras et Cinq semaines en ballon. Ces écrits ouvrent la voie à de nombreux et passionnants récits d'exploration de lieux lointains et
Illustration des Editions Hetzel |
inconnus où se côtoient science fiction et quasi fantastique. Les minutieuses descriptions techniques ou l'évocation précise de la faune et de la flore rencontrées durant les expéditions des personnages accompagnent les romans de Jules Verne, les rendant particulièrement vivants -bien qu'un peu ardus pour certains- .
Illustration des Editions Hetzel |
Lorsqu'Henry Levin réalise une adaptation du roman de Jules Verne, il introduit l'élément romanesque indispensable à tout film d'aventures américain des années 50, ce dont on ne saurait le blâmer car il permet d'amener une romance entre la belle veuve d'un explorateur et le héros de l'histoire, le Professeur Oliver Linderbrook. Celui-ci, au début de l'histoire abandonne son laboratoire et ses étudiants de l'Université d'Edimbourg pour chercher un passage vers le centre de la Terre, en entrant par un volcan islandais.
Après une introduction des personnages qui accompagneront le professeur - un jeune étudiant Alec, incarné par le chanteur crooner Pat Boone, la jolie veuve jouée par Arlène Dahl, un sympathique habitant du lieu Hans, joué par l'athlète Peter Ronson dont ce sera l'unique film, et une oie, Gertrud, jouée par pas moins de cinq oies - et une séquence d'introduction pas très utile dans un village d'Islande, le voyage commence.
De multiples aventures attendent nos héros et plusieurs scènes restent en mémoire comme la découverte de l'océan souterrain, l'attaque des lézards géants - des iguanes auxquels une grande crête sera rajoutée et qui seront incrustés en grand aux diverses scènes où ils attaquent les personnages - ou la découverte de la cité des Atlantes.
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