House by the river : un chef d'oeuvre méconnu de Fritz Lang

Début du siècle, quelque part en Amérique, sur la terrasse de sa charmante maison dominant la rivière, un écrivain, Stephen Byrne, travaille. La jeune et jolie servante vient prendre les ordres de son maître. Le cadre idyllique va voler en éclats quelques minutes plus tard, le maître étranglant "par erreur" la jeune femme dont il tentait d'abuser. Aidé de son frère John, timide et complexé car handicapé d'une jambe, il va tenter de cacher son crime. Le film prend alors le temps de brosser les portraits : l'écrivain cynique, meurtrier par accident mais torturé, non par le remords mais par la peur d'être découvert, le gentil frère, amoureux de sa belle-soeur, éternel sacrifié qui va jusqu'à se laisser accuser et la douce épouse du meurtrier qui se découvre amoureuse de son beau-frère. Le film se déroule sans véritable surprise, on devine sans peine quelle en sera l'issue.



Dans le rôle de Stephen, Louis Hayward - vu dans divers films historiques où il tenait le rôle de héros glorieux, comme Les pirates de Capri ou Le fils du Capitaine Blood - domine largement la distribution. La scène dans l'escalier où il guette sa proie est admirablement filmée, le visage expressif devient terrifiant.




 La descente de la rivière de nuit où Stephen recherche éperdument le cadavre trop hâtivement immergé fait penser, par certains de ses plans, au superbe film de Laughton, La nuit du chasseur. 
On y retrouve d'ailleurs l'emploi des clairs-obscurs, une atmosphère gothique voire fantomatique magnifiée par la superbe photographie d' Edward J. Cronjager - qui sera nominé 7 fois aux oscars au cours de sa carrière-.
S'il ne figure pas parmi les films emblématiques de Fritz lang, House by the river mérite cependant d'être considéré comme un des meilleurs de la période Hollywoodienne du réalisateur.


Allô, Brigade spéciale : Blake Edwards s’essaie au thriller.


Allô, Brigade Spéciale - Film de Blake Edwards, 1962.


On connait surtout Blake Edwards pour ses comédies (La panthère rose, Victor Victoria, Diamants sur canapé..). Le voir s’essayer au style thriller m’a semblé intéressant et après avoir vu l’alléchante distribution, je me suis lancée.
Experiment in terror ( en français Allô brigade spéciale) raconte l’histoire d’une jeune employée de banque Kelly Sherwood (interprétée par la belle Lee Remick), agressée un soir dans son garage par un inconnu qui la menace de mort, ainsi que sa jeune soeur, si elle ne dérobe pas 100 000 dollars à la banque où elle travaille . 



Malgré les menaces, Kelly téléphone au FBI et a le temps de donner son nom à l’Inspecteur Ripley avant que l’’inconnu qui rôdait encore dans la maison ne l’assomme.
Voici donc un début bien angoissant, qui éloigne fort des comédies habituelles du réalisateur. Et il faut bien dire que ce début est prometteur, installant un véritable malaise durant les 10 premières minutes du film où le psychopathe, ceinturant la pauvre héroïne, lui murmure des menaces à l’oreille.
Comme par chance, l’inspecteur Ripley est Glenn Ford et que le FBI est très efficace, la jeune femme sera rapidement identifiée et mise sous protection.


Le film se déroule ensuite en suivant en parallèle l’enquête de l’Inspecteur et le harcèlement dont sont victimes Kelly et sa jeune sœur (interprétée par Stéphanie Powers). Sur la durée de 2 heures, l’histoire se disperse ensuite un peu, avec l’intervention, pas forcément utile, d’une autre victime, Nancy. Celle-ci, également menacée de mort par le tueur, trouve le policier à son goût mais notre héros a déjà fort à faire avec son enquête pour penser à autre chose. Le film réserve quelques scènes fortes et un final fort réussi dans un stade de base-ball.

Le principal point faible du film se situe dans la résolution de l’enquête, et là le scénario pêche par un réel manque de vraisemblance. La résolution est beaucoup trop facile, un indic donnant directement l’adresse de la petite amie de l’assassin, ce qui permet en un éclair de sortir son nom et sa photo.

On pourra dire hélas, car un des éléments les plus intéressants du film est bien le choix de dissimuler le visage du tueur dont on ne verra que le bas du visage ou l’ombre, pendant près de la moitié du film. Par un adroit jeu d’ombres et de lumières, celui-ci est en effet caché aux yeux du spectateur, notamment dans la scène du garage où la lumière éclaire seulement le visage terrifié de Lee Remick.
Si le spectateur de l’époque n’était peut-être pas encore très familiarisé avec le physique de Ross Martin – alias Artémus Gordon dans la série Les mystères de l’ouest – il sera aujourd’hui moins surpris, ayant vu son nom dans la distribution. Sa composition de psychopathe est excellente, Lee Remick et lui dominant largement la distribution face à un Glenn Ford placide et à une toute jeune Stephanie Powers.
Rajoutons enfin la superbe photographie en noir et blanc qui participe à l’atmosphère oppressante de la scène introductive et qui nous offre de beaux plans nocturnes de Los Angeles.

La malédiction des pharaons : Ne lisez jamais à voix haute les inscriptions d'une tombe égyptienne, sinon .......

La malédiction des pharaons - Film de Terence Fisher, 1959



Film typique de la Hammer aux couleurs flamboyantes et aux nuits brumeuses, La malédiction des pharaons est le remake du film en noir et blanc, La momie, avec Boris Karloff.
Un trio mythique de la Hammer est ici à l'oeuvre : Terence Fisher, le réalisateur et ses deux acteurs fétiches, Christopher Lee et Peter Cushing.
Deux archéologues imprudents, à la découverte d'un tombeau égyptien, réveillent par mégarde une momie en lisant les inscriptions qu'ils découvrent. La Momie poursuivra de sa malédiction les archéologues et leur famille. Resté au dehors pour cause de jambe blessée, Peter Cushing n'échappera pas à cette malédiction dans la mesure où les deux imprudents sont son Père et son Oncle.


Une scène haute en couleur nous offre un flashback montrant le destin tragique de Kharis, grand prêtre momifié vivant pour avoir osé aimer la princesse Ananka. Sérieux comme un Pape, Christopher Lee apparaît ici dans toute sa gloire. La scène est kitch au possible, on se régale.
Tout le reste du film, sir Christopher traînera ses bandelettes boueuses à la poursuite des archéologues, grande silhouette à la démarche saccadée.
Le film est sans temps mort, les poursuites et arrivées fracassantes de la momie se multiplient.
Certaines scènes déclenchent le rire comme l'apparition de Christopher Lee dans la cellule capitonnée du pauvre Oncle devenu fou ou celle où notre cher Sir poursuit Peter Cushing dans la maison de celui-ci et tente de l'étrangler.
On imagine qu'ils ont bien dû rigoler en tournant cela. On passe un bien agréable moment même si le côté horrifique peine bien sûr à convaincre. C'est un autre style de film d'horreur, moi j'aime bien. !!

Les révoltés de la Claire-Louise : Promenade à travers l'arboretum

Les révoltés de la Claire-Louise - Film de Jacques Tourneur, 1953



Il est toujours agréable de découvrir un film d’aventures classique. Appointment in Honduras, en français, Les révoltés de la Claire-Louise, présente un sujet prometteur.

Précisons tout de suite que le titre français est fort mal choisi ; il nous fait imaginer un film de corsaires ou tout au moins une aventure en mer. Or, les personnages abandonneront bien vite le bateau du début de l’histoire, pour cheminer à travers la jungle.
A bord d’un bateau en route pour un port d’Amérique du sud, un aventurier Jim Corbett reçoit un message de l’ex-président du Honduras, le Général Pietro, sur le point de reprendre le pouvoir dans son pays. Corbett, qui doit retrouver le Général dans la jungle pour lui remettre une somme d’argent destinée à la révolution, prend de force le navire, aidé par un petit groupe de forçats en route pour le Guatemala. Ce faisant, ils prennent en otage un couple, Sylvia et Henri Sheppard, et les entraînent dans leur périple à travers la jungle tropicale.


Le film, d’une durée très brève, 79 minutes, ne s’embarrasse guère de préambule. Au bout de 5 minutes à peine, notre héros s’empare d’armes et débarque dans la cale pour libérer les prisonniers. Les diverses péripéties – attaques de piranhas et de crocodiles, fuite du couple dans la jungle…- se succèdent sans que l’on soit vraiment emballé par l’histoire. Tourné en Californie, dans le Los Angeles County arboretum et Botanic Garden, le film offre une végétation tropicale très belle mais une nature, disons un peu trop rangée parfois, tout en limitant l’intrusion des animaux. Le rajout des diverses bêtes est ainsi fait de manière assez maladroite.
Concernant le fond de l’histoire, peu d’explications seront données, notamment sur l’implication de Corbett, qui a quitté sa plantation pour se lancer dans l’aventure, ni sur l’origine et le pourquoi de l’argent apporté au général. Celui-ci, faisant irrésistiblement penser à une sorte de Général Alcazar, en lutte contre son éternel ennemi le Général Tapioca ( voir L’oreille cassée ainsi que Tintin et les Picaros d’Hergé ) a un rôle très éphémère. On ne saura donc rien de plus sur sa Révolution ni sur son issue.
Si Glenn Ford, en aventurier, chemise entrouverte, visage bronzé et regard assuré, joue correctement son rôle, il est bien meilleur dans les films noirs ou les westerns. Anne Sheridan, la seule femme de l’histoire est à mon sens une totale erreur de casting. A part quelques regards passionnés qu’elle lancera à notre héros dont elle est, bien entendu tombée amoureuse (peut être victime du syndrome de Stockolm !!), elle ne semble guère concernée par l’histoire.
Dans le rôle de Reyes, un des bandits, l’acteur mexicain Rodolfo Accosta est certainement le plus convaincant du casting.
On le retrouvera au fil de plusieurs westerns, tels Hondo ou La vengeance aux deux visages. Il traversera ensuite tellement de séries des années 60-70, de Zorro, à L’homme de fer, en passant par Chaparral, Bonanza ou encore Mission impossible, entre autres, que son visage semblera familier à beaucoup.
Le Réalisateur Jacques Tourneur réalisera des films fort divers avec plus ou moins de réussite : films fantastiques (Rendez-vous avec la peur, La féline), d’aventures (La flèche et le flambeau, la flibustière des Antilles), policiers (La griffe du passé) ou westerns (Stars in my crown).
Tourné deux ans après La flibustière des Antilles, Appointment in Honduras n’en a pas la flamboyance et ne restera pas forcément dans les mémoires
Il peut être qualifié de correct film d’aventures, mais dans le genre, on a fait beaucoup mieux.

Le défunt récalcitrant : Vol en partance pour le Paradis

Le défunt récalcitrant - Film d'Alexander Hall, 1941.

Un boxeur, Joe Stappleton, décède aux commandes de son avion, peu de temps avant le combat qui doit l’opposer au champion de sa catégorie. Or, il s’agit d’une erreur, son heure n’étant pas venue. 
L’ange gaffeur responsable de la méprise ne l’ayant pas sauvé à temps, Joe se retrouve, portant toujours son saxophone porte-bonheur, dans les nuages, devant un avion en partance pour le Paradis. Le chef des anges, Mr Jordan, annonce à Joe qu’il va devoir se réincarner. Le choix se porte sur un riche homme d’affaires que sa femme est sur le point d’assassiner. Le film fait merveille grâce à la malice de Robert Montgomery, au talent comique des second rôles (Everett Morton, le messager 7013 et James Gleason, le manager de Joe) et à l’humour pince-sans-rire de Claude Rains (Mr Jordan). Plus ennuyé que réellement abattu par la terrible situation, Joe fait preuve d’une grande décontraction, jouant du saxo pour s’occuper et attendant que Mr Jordan trouve éventuellement une solution à son problème. En effet, il veut à tout prix poursuivre sa carrière et affronter le champion Murdock, ce qui va s’avérer difficile car il devra soumettre son nouveau corps à un entrainement intensif. On assiste à des moments forts drôles comme celui où Joe qui vient d’intégrer son nouveau corps n’ose pas sortir de sa salle de bains et se montrer à son domestique par peur d’être vu comme un imposteur ou encore celui où il tente de se faire reconnaître de son manager, sous les traits du millionnaire, avant de se mettre à l’entraînement sous le regard ahuri de sa femme et de son valet. 



L’ensemble repose sur un comique de situation, le simple et franc boxeur se trouvant dans la peau d’un homme égoïste et véreux, dont il va réparer les erreurs, le transformant en bienfaiteur. Le film donnera lieu à une suite, L’étoile des étoiles, dont le seul intérêt est la présence de la lumineuse Rita Hayworth dans le rôle d’une muse de la danse. On y retrouve aussi le personnage de Mr Jordan ainsi que les acteurs Edward Everett Morton et James Gleason interprétant les mêmes rôles que dans le film d’origine. Le film fera également l’objet d’un premier remake, en 1979 ; cette version, bien que plaisante à suivre et bénéficiant d’acteurs de qualité – Warren Beatty, Julie Christie et James Mason-, paraîtra bien terne à ceux qui connaissent déjà le petit bijou qu’est la version de 1942. 



Adapté d’une pièce d’Harry Segall, le film d’Alexander Hall recevra l’oscar bien mérité du meilleur scénario adapté et sera nominé cinq fois aux oscars en 1942 (meilleur film, meilleur réalisateur, meilleure photographie, meilleur acteur pour Robert Montgomery et meilleur second rôle masculin pour James Gleason ). Une délicieuse comédie américaine des années 40, particulièrement pétillante et enlevée. A découvrir de tout urgence.












Tarzan chez les Soukoulous : De Tarzan à Buffalo Bill



Tarzan chez les Soukoulous - Film de Harold D. Schuster, 1955 

Un groupe de vilains chasseurs blancs débarque dans la jungle pour massacrer le plus d’animaux possible. Au cours de leur expédition, ils vont notamment blesser un éléphanteau. Furieux, Tarzan donne une raclée aux rabatteurs et emmène le pauvre animal jusqu’au campement d’un bon Docteur itinérant qui œuvre là, accompagné d’une charmante infirmière. Tarzan part ensuite herboriser pendant un moment afin de concevoir un médicament miracle pour un des malades du camp.
Profitant de son absence, deux chasseurs de l’expédition arrivent à leur tour et, se faisant passer pour des cinéastes venus filmer la beauté de la jungle, réussissent à convaincre le naïf Docteur de les conduire jusqu’au territoire des Soukoulous, tribu vivant de l’autre côté de la rivière. Le Docteur est en effet devenu ami avec cette tribu qu’il vient soigner parfois, malgré la haine du sorcier local. Adorateurs des animaux, les Soukoulous ont mis en place une grande fosse habitée par des lions dans laquelle ils jettent à l’occasion les indésirables. On se doute que nos héros auront l’occasion de la contempler de très près.
Gordon Scott interprète ici pour la première fois le rôle de Tarzan. Il  revêtira six fois le pagne du seigneur de la jungle de 1955 à 1960, succédant à Johnny Weissmuller – éternel Tarzan dans le cœur des cinéphiles - et à Lex Barker, notamment. Il incarnera ensuite des héros forts divers : Hercule, Samson, Rémus, Jules César, Zorro et Buffalo Bill.

Fait plutôt rare dans les films de Tarzan, on remarque la présence de plusieurs acteurs de renom ou à la carrière en devenir.
Peter Van Eyck – dont on se souvient entre autres pour son rôle dans Le salaire de la peur de Clouzot – joue le rôle du Docteur Celliers tandis que Vera Miles – qui tournera peu après dans La prisonnière du désert de John Ford avant d’apparaitre à de multiples reprises à la fois au cinéma et à la télévision jusqu’en 1995, date à laquelle elle a mis fin à sa carrière- incarne le rôle de Jill, son assistante.
Dans le rôle du chef des chasseurs, on reconnait Jack Elam et son physique si particulier, que l’on retrouvera au fil de nombreux westerns notamment, souvent dans des rôles de méchants.
Gordon Scott, quant à lui,  a mis ici au point une expression faciale unique, sensée certainement caractériser l’homme-singe et qu’il gardera pratiquement tout au long du film, un mélange d’inquiétude et d’intérêt porté sur tout ce qui l’entoure. Seule la vision de la belle Vera Miles éclairera fugitivement son visage poupin d’un sourire enfantin.
Le film s’éloigne un peu des scènes classiques des films de Tarzan de la période Johnny  Weissmuller,  pas de combat contre un crocodile et peu de véritables scènes d‘action, sauf une charge d’éléphants et la traversée de la rivière par tous les animaux sauvés par Tarzan. Les incrustations de films d’animaux sauvages sont comme d’habitude réalisées avec une certaine maladresse mais les acteurs ne se retrouvent plus à jouer devant un écran, comme c'était le cas dans les premiers films de Johnny Weissmuller, ce qui donne plus de véracité à l’ensemble; le film a ainsi été tourné en grande partie dans un jardin botanique de la région de Los Angeles.

Si la durée assez courte du film, 73 min à peine, empêche un réel développement des personnages et de l’action, l’ensemble se suit cependant sans ennui.

Tarzan à la chambre des Lords

Tarzan - Film de David Yates, 2016

Retrouver Tarzan à Londres en très respectable Lord Greystoke semblait nous promettre d'intéressants moments sur sa difficile intégration à la société londonienne.
Et non, notre cher Lord déclare tout de go "je ne suis pas Tarzan, je suis Lord Greystoke, membre de la Chambre des Lords".
Quelle ingratitude envers sa maman singe !!
5 minutes plus tard, notre Lord se retrouve au coeur de la jungle en lutte contre des esclavagistes. Il y a donc comme un raccourci saisissant, ce dont on ne se plaint pas car on peine déjà à accrocher à l'histoire, alors qu'une séance introductive semblait nous promettre des aventures dans la jungle, au milieu des bêtes sauvages.

Jane enlevée, enfin un peu d'action !! Tarzan prend son copain sur son dos et s'élance à l'aide d'une liane d'au moins 10 km de long sur le train des méchants. Oui, parce qu'il y a une voie ferrée dans le coin,
pour aller d'où à où, difficile à savoir. Le reste est composé de combats divers et variés sans grand intérêt et on saisit vite qu'il n'y aura pas grand chose d'autre à part quelques singes, un éléphant et quelques animaux égarés dans le film. Dommage, il y avait quelques belles images au début, quelques autres à la fin et entre les deux ...pas grand chose. David Yates a été beaucoup plus inspiré par Harry Potter. Vous pouvez ici passer votre chemin et retourner voir soit un des quatre derniers films de la saga HP - mais vous ne verrez ni singe ni éléphant -, soit les précédentes versions de Tarzan, par exemple Le trésor de tarzan - voir critique précédente-.

Autres critiques de films de Tarzan :

Mulan : Aux origines du conte traditionnel

Mulan - Film de Niki Caro, 2020. Pour beaucoup de personnes, Mulan, c'est avant tout un dessin animé réalisé par la firme Disney en 1998...